Théodore Fraenkel

Théodore Frænkel, né à Paris en 1896 et mort à Paris le 25 janvier 1964, est un écrivain et un médecin français.



Catégories :

Écrivain français du XXe siècle - Écrivain et médecin - Dadaïsme - Surréalisme - Naissance en 1896 - Décès en 1964

Recherche sur Google Images :


Source image : memoireduvent.canalblog.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Théodore Frænkel to André Breton. Paris, ca. 1920–21, illustrated, 2 pp. Wilhelm Freddie to Arturo Schwarz. Copenhagen, 28 July 1961, 2 pp.... (source : imj.org)

Théodore Frænkel, né à Paris en 1896 et mort à Paris le 25 janvier 1964, est un écrivain et un médecin français.

Biographie

Né de parents russes émigrés à Paris en 1890, Théodore Frænkel obtient la nationalité française en 1904.
En 1907, il entre au collège Chaptal et rencontre André Breton. Dans la même classe, en 1910, et partageant la même passion pour la poésie, ils fondent un éphémère Club des Sophistes.
Après le baccalauréat, Frænkel en classe préparatoire au PCN (pour Physique, Chimie et sciences Naturelles). Tout autant par amitié que par défi envers ses parents, Breton le suit à la Faculté de médecine.
En 1915, après avoir fait ses classes à Landerneau, Frænkel est envoyé à Nantes, en octobre, dans la 22e section d'infirmiers militaires. Il y retrouve Breton et fait la connaissance d'un soldat en convalescence Jacques Vaché. Ce dernier prend Frænkel pour modèle de son personnage Théodore Letzinski dans sa nouvelle «Le Sanglant symbole» :

«Il était de ceux dont on dit : il ira loin. Son profil slave et sa parole imprégnée du charme de même marque étaient bien connus dans les milieux de la Pensée Libre.»

Promu médecin auxiliaire, Frænkel est envoyé à Chaumont, puis en forêt d'Argonne.

De retour à Paris, au début de l'année 1917, il envoie à Pierre Albert-Birot, un poème de Jean Cocteau «Restaurant de nuit» qui paraît dans la revue "SIC". C'est un faux où, en acrostiche, on peut lire "Pauvre Birots".

Début juillet, il est envoyé à Odessa avec une mission militaire chirurgicale. Mais la révolution bolchévique d'octobre écourte la mission.

Revenu à Paris en mai 1918, Breton lui présente Louis Aragon. Mais, il est aussitôt affecté au 77e régiment d'infanterie à Verdun, puis il est intégré aux troupes d'occupation de la Sarre, où il y retrouve Aragon.

Après sa démobilisation, il termine ses études de médecine et est appelé externe des hôpitaux. Dès le début de l'année 1920, il participe aux manifestations parisiennes Dadas organisées par Louis Aragon, Breton, Paul Éluard, Francis Picabia, Philippe Soupault et Tristan Tzara. Il apparaît dans les pièces de Breton et Soupault «S'il vous plaît» (Théâtre de l'Œuvre le 27 mars 1920) et «Vous m'oublierez» (Salle Gaveau le 26 mai 1920), dans la «Première aventure céleste de M. Antipyrine» et «Le Cœur à gaz» de Tzara (Studio des Champs-Élysées le 10 juin 1921).

En 1920, il détourne une photographie de journal où on y voit un groupe d'hommes en redingote et haut-de-forme et chaussés de patins à glace, tirer un traineau sur lequel on devine un cercueil recouvert de fleurs. Frænkel ajoute, par collage, le titre «La Mort du pape au pays du patinage» et comme légende : "pas de séduction / pas de sourire / pas de jolies dents".
À l'occasion de l'«Excursion dada à l'église Saint-Julien-Le-Pauvre» (14 avril 1921), Frænkel réalise un dessin dans lequel il représente Breton en pape.
Au Salon Dada de 1921, il expose «Procédé à fil», une sculpture composée d'une pelote de ficelle surmontée d'une éponge.

Il participe à la revue d'Éluard "Proverbe" et participe au «Procès Barrès» dans le rôle de l'assesseur au président du tribunal tenu par Breton (13 mai 1921).

Sa présence aux côtés des dadaïstes, n'aura d'égal que sa discrétion que Breton salue dans le «Manifeste du surréalisme» (1924)  : "Voici T. Frænkel qui nous fait signe de son ballon captif... "

Après la rupture survenue entre dadaïstes et surréalistes en 1923, Frænkel retourne à la médecine générale. Il devient chef de laboratoire à l'hôpital Bretonneau à Paris (18e arrdt).

En 1925, avec Antonin Artaud et Robert Desnos, il rédige la «Lettre aux médecins-chefs des asiles de fou» publiée dans le troisième numéro de la "Révolution surréaliste".
En 1932, il refuse de signer le tract «Paillasse» rédigé par les surréalistes contre Louis Aragon. Il rompt alors toute relation avec Breton.

En 1936, au cours de la guerre d'Espagne, il rejoint les républicains espagnols.

En 1943, il fait partie des Forces de la France Libre en Angleterre.

Il fait partie des signataires du «Manifeste des 121» sur le droit d'insoumission dans la guerre d'Algérie, paru le 6 septembre 1960.

Il meurt d'une hémorragie cérébrale et est enterré, selon ses vœux, dans la fosse commune.

Bibliographie

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_Fraenkel.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 26/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu