Johannes Theodor Baargeld

Johannes Theodor Baargeld, pseudonyme d'Alfred Emanuel Ferdinand Gruenwald, , est un écrivain et plasticien allemand.



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Écrivain allemand - Dadaïsme - Naissance en 1892 - Décès en 1927

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Johannes Theodor Baargeld, pseudonyme d'Alfred Emanuel Ferdinand Gruenwald, (Stettin, Allemagne, 9 octobre 1892 - massif du Mont-Blanc, France, 17 ou 18 août 1927), est un écrivain et plasticien allemand.

Biographie

Le pseudonyme est volontairement ironique : Bargeld veut dire "argent liquide" en allemand.

Dans un environnement privilégié où son père est directeur d'une importante société d'assurance doublé d'un collectionneur d'art moderne, Johannes Baargeld étudie le droit et les sciences économiques à Oxford puis à Bonn, de 1912à 1914).
À la déclaration de guerre, en août 1914, il s'engage dans un régiment de cuirassiers comme officier de réserve. En février 1917, il est affecté dans les troupes aéroportées. La même année, il rédigé des textes pour un journal pacifiste "Die Aktion".

En 1918, il s'inscrit au parti socialiste indépendant allemand (USPD), localisé à l'extrême gauche du parti socialiste. Pendant l'occupation britannique de la Rhénanie, Baargeld soutient la publication d'un périodique marxiste "Der Ventilator". Dissimulé sous la forme d'un supplément à la presse quotidienne pour échapper à la censure, il est distribué aux portes des usines. Ce périodique devient un organe d'expression pour le mouvement dada de Cologne. Il est saisi par les autorité britanniques après six numéros. Baargeld publie ensuite "Bulletin D" et , avec la collaboration de Max Ernst, "Die Schammade" qui se veut une compilation des activités dada à Cologne, Paris et Zurich. On le surnomme alors "Zentrodada". En avril 1920, il organise à Cologne la première exposition dada.

Après ses premières contributions au mouvement sous forme de textes politiques et poétiques, Baargeld s'essaie, en autodidacte, au collage, au photomontage et au dessin. «Le Roi rouge», «Les Cafards» ou «L'Œil humain» (réalisés en 1920) peuvent être reconnus comme les premiers dessins automatiques.

Avec ses photos-collages, Baargeld joue de l'identité et du travestissement, pour la plus grande joie des dadaïstes. Ainsi dans «Vulgaire amalgame : travesti cubique devant ce qu'il croit être une bifurcation», il associe la photo d'une "Vénus à la fourrure" d'allure androgyne au portrait académique (tête posée sur une main, index sur la joue) du peintre cubiste Albert Gleizes entouré de figures géométriques phalliques. Dans ce collage, les dadaïstes y voient une revanche à leur expulsion de la Section d'or par les cubistes. Gleize lui-même comprend fort bien l'attaque : "On trouve constamment leurs cerveaux hantés par un délire sexuel et une fringale scatologique. "
Dans «Typique amalgame vertical comme représentation du Dada Baargeld», il colle la photo de son visage sur le buste de la Vénus de Milo. [1]

Dans une lettre du 17 février 1920 adressée à Tristan Tzara, Max Ernst rédigé : "Il y a uniquement un vrai président ici sauf moi (à Cologne), c'est Baargeld. "

Dès 1921, Baargeld se détourne de dada et renie toute ses participations passées.

Source bibliographique

«Dada», catalogue de l'exposition présentée au centre Pompidou à Paris (oct. 2005-jan. 2006), publié sous la direction de Laurent Le Bon, éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005.

Notes et références

  1. Reproduction in Laurent Le Bon, op. cité, p. 5.

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