Francis Picabia

Francis-Marie Martinez de Picabia, né le 22 janvier 1879 à Paris et mort le 30 novembre 1953 dans la même ville, était un peintre, graphiste et écrivain proche des mouvements Dada et surréaliste.



Catégories :

Dadaïsme - Peintre surréaliste français - Naissance en 1879 - Décès en 1953

Recherche sur Google Images :


Source image : www.chess-theory.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Francis Picabia est à l'image même de l'artiste dandy, virevoltant d'un style, ... Francis Picabia étudie l'art à Paris, à l'École des Beaux- Arts ainsi qu'à... (source : arts.fluctuat)
  • Francis Picabia est un vrai moderne. Outre l'automobile, il se passionne pour le cinéma et la... Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. En relation avec... (source : insecula)
  • Francis-Marie Martinez de Picabia (28 janvier 1879 à Paris - 30 novembre 1953... Francis Picabia est un vrai moderne. Outre l'automobile, il se passionne... (source : elandarts)

Francis-Marie Martinez de Picabia, né le 22 janvier 1879 à Paris et mort le 30 novembre 1953 dans la même ville, était un peintre, graphiste et écrivain proche des mouvements Dada et surréaliste.

Biographie

Sa mère était française et son père espagnol, attaché à l'ambassade de Cuba à Paris. Il était le petit-fils d'Alphonse Davanne (1824-1912), chimiste et photographe, président de la SFP. Il épousa Gabrielle Buffet, petite-fille de Lamartine et de l'amiral de Challié et descendante de Jussieu, «l'homme qui rapporta le cèdre du Liban dans son chapeau», dixit Picabia, d'où le rôle du chapeau dans le dadaïsme, dans les premières réunions avec Tzara, la libération de l'esprit consistait en particulier à exécuter la danse du ventre ainsi qu'à se mettre un chapeau haut de forme sur la tête avec des bougies dedans.

Il étudia aux écoles des Beaux-arts et des Arts Décoratifs. Au début de sa carrière, de 1903 à 1908, il fut influencé par les peintres de Barbizon, côtoya Alfred Sisley et Camille Pissaro qu'il rencontra en 1898, puis les peintures impressionnistes, cubistes et enfin abstraites. Son aquarelle Caoutchouc (1909, M. N. A. M., Paris) fut reconnue comme une des œuvres fondatrices de l'art abstrait.

En 1911, il rejoignit le groupe de Puteaux qui se réunissait dans le studio du peintre Jacques Villon. Il était aussi en relation avec l'artiste Marcel Duchamp. Il devint aussi orphiste et créa en 1912, à Puteaux, le Salon de la Section d'or, avant de connaître un premier succès mondial à l'exposition de l'Armory Show de New York en 1913, où il fonda avec Marcel Duchamp et Man Ray la revue 291. Marqué par la Broyeuse de chocolat et le concept de ready-made de Marcel Duchamp, il confectionna dès 1913 une série d'œuvres où il reprenait l'esthétique du dessin industriel, recopiant ou simplifiant des images qu'il trouvait dans le magazine scientifique La Science et la Vie. Les compositions de Picabia présentent un caractère volontairement absurde, tant par le titre qui leur fut donné que par les inscriptions et textes dont elles furent pourvues.

Francis Picabia

De 1913 à 1915, Picabia se rendit plusieurs fois à New York et prit une part active dans les mouvements d'avant-garde, introduisant l'art moderne sur le continent américain. En 1916, après une série de compositions «mécanistes» où il traitait les objets manufacturés avec une distante ironie, il lança à Barcelone la revue 391 et se rallia au dadaïsme. Il rencontra Tristan Tzara et le groupe dada de Zurich en 1918. Il se fit alors le propagateur de dada avec André Breton à Paris — moment où il créa des œuvres d'un humour spécifiquement provocateur et truculent. Polémiste, iconoclaste, sacrilège, le turbulent Picabia s'agita un temps autour de Dada en électron libre, en étant habituellement anti-tout, ou alors anti-Picabia. En 1921, il rompit avec ses anciens complices. «J'ai découvert le dadaïsme ainsi qu'un homme met le feu autour de lui, au cours d'un incendie qui gagne, pour ne pas être brûlé», dixit Francis Picabia en 1947.

Francis Picabia fut un vrai moderne. Outre l'automobile, il se passionna pour le cinéma et la photographie à laquelle il fut initié particulièrement tôt. Ses rédigés sur le cinéma révèlent un réel intérêt et il pressentit le rôle que le cinéma américain continuerait à jouer. En 1924, il écrivit un scénario délirant (montrant une partie d'échecs entre Marcel Duchamp et Man Ray) pour le court-métrage Entr'acte, conçu pour être projeté à l'entracte de son ballet instantanéiste Relâche (chorégraphie de Jean Börlin, musique d'Erik Satie). Il travailla ensuite pour les Ballets suédois de Rolf de Maré, pour lesquels il réalisa de nombreux décors.

Picabia fut l'homme de l'ensemble des courants novateurs et refusa de se laisser enfermer dans un seul type d'expression. Il eut des périodes liées au futurisme, à la figuration académique (aux accents oniriques). Après 1945, il renoua avec l'abstraction.

Aimant énormément les fêtes et les voitures (il en collectionna plus de 150), il se ruina, ce qui le poussa à multiplier les petites toiles de nombreux genres, quelquefois même inspirées de magazines pornographiques. Ses derniers tableaux furent minimalistes, des points de couleurs semés sur des fonds épais et monochromes, titrés Je n'ai plus envie de peindre, quel prix ?, Peinture sans but ou Silence... . La critique y reverrait le signe de Dada. Une grande rétrospective de cet artiste kaléidoscopique se tint à la galerie René Drouin à Paris au printemps 1949.

À la fin de l'année 1951, Picabia souffre d'une artériosclérose paralysante qui l'empêche de peindre et meurt deux ans plus tard.

Il écrivit aussi de la poésie.

Œuvres

Picabia dans sa Maison rose au Tremblay-sur-Mauldre

Bibliographie

Notes et références

  1. Reproduction in Giovanni Lista «Dada libertin & libertaire», L'Insolite, Paris 2005, p. 28
  2. Reproduction in Giovanni Lista, op. cité, p. 29
  3. Reproduction dans "Beaux Arts Magazine" n°103, juillet-août 1992, p. 49
  4. Reproduction dans "Beaux-Arts magazine" n°69, juin 1989, p. 86

Liens externes


Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Picabia.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 26/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu