Contrepèterie

La contrepèterie est un jeu de mots consistant à permuter certains phonèmes ou syllabes d'une phrase afin d'en obtenir une nouvelle, présentant alors un sens inconvenant masqué par l'apparente innocence de la sentence d'origine.



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Langue française - Phonétique - Jeu de mots

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Définitions :

  • Jeu de mots consistant à permuter des lettres ou des syllabes dans un énoncé pour en créer un autre plus comique (généralement grivois ou... (source : fr.wiktionary)

La contrepèterie est un jeu de mots consistant à permuter certains phonèmes ou syllabes d'une phrase afin d'en obtenir une nouvelle, présentant alors un sens inconvenant masqué par l'apparente innocence de la sentence d'origine. Jusqu'au début du XXe siècle, les termes antistrophe et équivoque étaient aussi employés comme synonymes. Voici Joël Martin qui se plaît à définir le contrepet comme «l'art de décaler les sons que débite notre bouche»[1].

Exemple : «Le tailleur est submergé sous les amas de patentes»[2] devient, en permutant les sons P et M : «Le tailleur est submergé sous les appas de ma tante».

L'usage veut qu'on ne donne jamais la solution d'une contrepèterie, chacun devant la trouver lui-même. Le faire comme au début de ce paragraphe serait en société une très grave faute de goût. On dit qu'il faut être trois pour apprécier une contrepèterie : celui qui l'énonce, celui qui la comprend, et celui qui ne la comprend pas[3].

Notons quoique c'est le son et non l'orthographe qui compte et qu'aucune femme n'aurait par conséquent lieu de se plaindre «de ne pas connaître d'orgie sous un tel marasme»[4]. Ajoutons aussi que cette correspondance de sons doit être stricte ; des cas tels que «J'ai une engelure qui m'empêche de fuir !»[4] restent exceptionnels.

Le journal Le Canard enchaîné est célèbre pour sa sélection hebdomadaire de contrepèteries dans la rubrique intitulée Sur l'Album de la Comtesse. Créée par Yvan Audouard en 1951, elle fut surtout reprise par Henri Monier puis par Luc Étienne à partir de 1957 et enfin par Joël Martin depuis 1984.

Librairie à Bourg-la-Reine.

XVIe siècle

Qui pouvait bien être à l'origine d'un tel procédé si ce n'est l'illustre François Rabelais ? Ainsi paraît en 1532 avec son Pantagruel les deux premiers exemples connus du genre : la célèbre «femme folle à la messe»[5] mais aussi l'équivoque sur «À Beaumont-le-Vicomte»[6].

Quarante ans plus tard, en 1572, le Dijonnais Étienne Tabourot, alias Seigneur des Accords, publie les Bigarrures, premier ouvrage comportant un article traitant exclusivement du sujet. On y retrouve la première référence au terme «contrepéterie», jusque là désignée par les appellations «antistrophe» ou «équivoque»[7].

XXe siècle

On ne retrouve plus de trace rédigée évoquant le contrepet pendant plusieurs siècles jusqu'à la parution confidentielle du Trésor des équivoques, antistrophes et contrepéteries de Jacques Oncial en 1909, premier traité lui étant totalement consacré ; la tradition orale aura ainsi permis à cet art d'arriver jusqu'à nous, pour notre plus grand bonheur ! Voici aussi la publication en 1924 de T. S. V. P. , recueil de plaisanteries relevées par J. -W. Bienstock et Curnonsky dont l'édition hors commerce comporte un chapitre supplémentaire intitulé «Le Petit Jeu badin des contrepetteries», recensant quelques dizaines de contrepèteries[8].

C'est en 1934 que paraît un des piliers de la littérature contrapétique : La Redoute des Contrepèteries. Louis Perceau y a compilé et trié des centaines de contrepèteries succulentes issues de la tradition orale mais aussi de sa propre composition. C'est dans cet ouvrage qu'on peut retrouver nombre de classiques tels que «Les nouilles cuisent au jus de canne», qui ouvre le bal en fanfare. En 1951, l'hebdomadaire Le Canard enchaîné contribue activement à la popularité de la contrepèterie grâce à Yvan Audouard qui y crée la première — ainsi qu'à ce jour unique — plaisante rubrique[9] lui étant particulièrement consacré : Sur l'Album de la Comtesse.

Il fallut attendre 1957 pour voir paraître la seconde œuvre majeure du genre : L'art du contrepet de Luc Étienne, affublée du sous-titre : «Petit Traité à l'usage des Amateurs pour résoudre les Contrepèteries proposées et en inventer de nouvelles». En plus d'introduire le terme de contrepet, cet ouvrage lui donnera réellement ses lettres de noblesse en en proposant une étude méthodique et pertinente, hormis quelques centaines d'exemples inédits. Cette publication valut aussitôt à son auteur la reconnaissance de ses pairs, concrétisée par son intronisation immédiate comme «Comtesse du Canard» jusqu'à son décès en 1984.

Depuis les années 1970 nombre d'auteurs sont venus enrichir cette littérature, citons surtout le dessinateur Jean Pouzet ou encore Jacques Antel, fidèle bras droit de la Comtesse. À la mort de Luc Étienne, la relève est alors assurée (et toujours à ce jour) par un autre de ses disciples : Joël Martin. Stakhanoviste du contrepet — revendiquant la paternité de dizaines de milliers — il fit entrer cet art dans l'ère industrielle en doublant la production hebdomadaire de la Comtesse et en publiant une quinzaine d'ouvrages comportant plusieurs milliers d'inédits chacun.

La contrepèterie dans l'histoire littéraire

«car il disoit qu'il n'y avoit qu'une antistrophe entre femme folle à la messe, et femme molle, à la fesse.»[5]
«Mais (dist-il) équivocquez sur À Beaumont le viconte. »[6]
«Toutes les jeunes filles doutent de leur foy.»
«Goûtez-moi cette farce !»
«La noire me fuyt»
«Cette femme est une lieuse de chardons.»
«J'ai fait le bossu cocu, j'ai fait le beau cul cossu.» Qui plus est , sont passés à la postérité des exemples (supposés) involontaires, tout de son cru, comme :
«Le vaincu de son cœur.»
«le peintre émet des avis sur les nus»
«Colin […] tailla en biseau le coin de ses paupières mates.»[10]
  • Robert Desnos en écrivit un certain nombre dans la section sur Rrose Sélavy du recueil Corps et biens, fréquemment en en donnant la solution :
«Dans un temple en stuc de pomme le pasteur distillait le suc des psaumes.»
«Rrose Sélavy connaît bien le marchand du sel.»[11]

Le premier recueil de contrepèteries est le rarissime Trésor des équivoques, antistrophes et contrepéteries de Jacques Oncial, paru en 1909 à quelque 350 exemplaires. Vient ensuite en 1934 La Redoute des contrepèteries de Louis Perceau qui en énumère des centaines, dont bon nombre reprises de l'ouvrage de Jacques Oncial. Sur l'Album de la Comtesse, créé après guerre dans Le Canard enchaîné, a aussi joué un grand rôle pour la diffusion de cet art de décaler les sons. Il publia un jour un poème qui présentait ainsi deux niveaux de lecture. Voici le premier quatrain :

«L'hommage de leurs vers qu'à l'envi les poètes
A la femme déçue offrent toujours ardents
Flatte certes l'objectif mais n'apaise la quête :
L'attente a des plaisirs qu'on ne fait qu'un moment.»

La contrepèterie sur Radio Londres

Radio Londres, envoyait à la Résistance des messages, phrases diverses, au sens convenu.

Le colonel Rémy, éminente personnalité de la France libre, raconte dans son Livre du courage et de la peur que, devant choisir de telles phrases codées à lire sur Radio Londres pour avertir la Résistance, il se trouva être, avec ses amis, en possession de La Redoute des contrepèteries[12].

Ils eurent l'idée de se servir de ce livre. Et ils étaient en joie lorsqu'il s entendaient la charmante speakerine de la radio britannique lire avec soin, ton neutre et idéale diction des phrases, certes au sens codé convenu, mais qui l'aurait fait rougir si elle avait su ce qu'elles pouvaient signifier comme contrepèteries.

Il faut dire qu'ils n'avaient pas énormément d'occasions de se distraire ; la contrepèterie est venue à leur aide dans ces moments complexes. On peut aussi relever, pendant l'Occupation, le détournement du terme «Métropolitain» en «Pétain mollit trop» ou encore, pendant les années 1930, l'association des Croix-de-feu du colonel de La Rocque devenue les «Froides queues» pour ses opposants.

Sur l'Album de la Comtesse

Icône de détail Article détaillé : Sur l'Album de la Comtesse.

Quelques contrepèteries

Madame Vigée-Lebrun (autoportrait)
Un bar parisien au pied des Buttes-Chaumont

On remarque que, fréquemment, les contrepèteries font allusion au sexe. Le mot vit ne survit du reste en français que dans les contrepèteries et les chansons paillardes. Joël Martin a néanmoins rédigé plusieurs chapitres de contrepèteries «de salon» dans sa Bible du contrepet. D'autres circulent sur Internet, par exemple «Amène le porc».

Certains noms propres sont une contrepèterie :

Voire des marques, des slogans publicitaires :

  • «Mammouth écrase les prix»[13]
  • Nous, on vit Auchan
  • L'effet Kiss Cool

Des revues :

  • Nous Deux (revue de romans-photos à l'eau de rose)
  • Le Matin de Paris
  • Après l'élection de Jacques Peyrat à la mairie de Nice, un célèbre quotidien régional titra cette double contrepèterie :
    Peyrat de Nice : après le doute, la joie

Des films :

Des expression anodines :

  • Salut Fred !
  • Salut Patrick !
  • Le choix dans la date.
  • Salut les Copains !
  • Mots fléchés
  • Parachute
  • Barrette de shit.
  • Fumer comme un pompier.
  • Prenons la chose en riant.
  • Je vais vous faire faire des escalopes avec une belle salade. [2]

Et pour terminer deux contrepèteries que les Français rapportent avec raillerie comme étant d'origine belge, en référence à la supposée naïveté de leurs voisins :

  • Il fait beau et chaud.
  • Dur, dur.

Louis Perceau

Ouvrier tailleur né à Coulon (Deux-Sèvres) reconverti dans le journalisme une fois à Paris, Louis Perceau (1883-1942), dont le militantisme socialiste révolutionnaire lui valu six mois de prison[14], est aussi reconnu comme bibliographe de littérature érotique ; en témoigne surtout son travail avec Apollinaire et Fleuret entre 1914 et 1919 sur L'Enfer de la Bibliothèque Nationale[15].

Pour en revenir au contrepet, Louis Perceau présenta en 1934 l'ouvrage de référence La Redoute des Contrepèteries, illustré par Jacques Touchet, où sont compilées, archivées, triées des centaines de contrepèteries. Certainement y sont aussi insérées quelques-unes de sa propre composition. À noter qu'il n'y cite pas Jacques Oncial quoiqu'il en reprenne ses exemples ; Luc Étienne évoque la possibilité que les deux hommes se soient abreuvés aux mêmes sources (celles du bonheur) alors que Gershon Legman   (en) suppose qu'il ne s'agisse que d'une seule et même personne.

Il est lui-même à l'origine de la phrase «Avez-vous lu Perceau ?» que les initiés se plaisent à se questionner.

Luc Étienne

Professeur de sciences au lycée de Reims, régent d'Astropétique au Collège de'Pataphysique, oulipien, Comtesse du Canard de 1957 à 1984, Luc Étienne (1908 - 1984) se fit le spécialiste de cet art, lui inventant le nom de contrepet. Il a rédigé entre autres œuvres (La méthode à Mimile, l'Art de la charade à tiroirs) un Art du contrepet qui fait toujours référence actuellement et qui contient des passages fort travaillés comme ce discours d'un locataire :


Elle eut peur de mon mot de guichet :
les concierges n'aiment pas être éveillées brutalement.
Je l'apaisai en la berçant doucement
mais comme elle insistait pour aspirer mon terme
je laissai travailler ma bile et me sentis détesté
Hélas, lorsque je suis saoûl je n'ai plus de remords :
une sorte de rage me tenait lieu de verve
et je lui fis sentir le bout de mes galoches
Honteux, je lui offrit une fine sans dépôt
Elle dit «Après ce marc, faudrait une bonne dînette !»
Je sentis alors l'avidité des concierges…

(Luc Étienne, L'art du contrepet, p.  101. )

Il donne aussi des conseils : de même que le charme des mots croisés réside dans le fait d'y donner des définitions non banales, il faut une fois le contrepet trouvé lui trouver une courte introduction aussi appropriée à l'innocente phrase de base qu'à sa variante sulfureuse. Ainsi, sur les mots «roussette» et «pain», l'introduction suivante ne fait que rendre plus savoureuse la contrepèterie :

«Mais je ne pêche pas, monsieur le curé ! J'agace les roussettes avec mes bouts de pain.»

Et sur «affale» et «bazar», quoi qui plus est plaisant que ces cinq mots d'introduction ?

«Épuisée par une longue queue, la pauvre femme s'affale devant le bazar.»

Jacques Antel

Fidèle disciple de Luc Étienne, Jacques Antel est régent de la chaire de contrepet du Collège de'Pataphysique depuis le 20 avril 2000. Il est l'auteur du classique Le tout de mon cru présentant plus de 500 contrepèteries inédites (à l'exception notable de celle constituant le titre). Sa spécialité est la chasse aux contrepèteries involontaires, comme dans ses ouvrages Titres fourrés et de Ceux que la muse habite s'attaquant respectivement aux articles journalistiques ainsi qu'à la littérature française.

Joël Martin

Successeur de Luc Étienne au titre de Comtesse du Canard, Joël Martin est l'auteur de nombreuses publications toutes plus contrepétillantes les unes que les autres, dont La bible du contrepet, Le dico de la contrepèterie ou encore un Que sais-je sur la contrepèterie.

Armelle Finard

Armelle Finard est l'auteur de plusieurs recueils de contrepèteries ces dernières années. Joël Martin se demande, en rapport à l'un de ses ouvrages, «si l'éditeur bêle devant Armande» ou «si Finard a une grosse paye»[16].

Contrepèteries étrangères

On consultera avec profit les liens inter-langues de Wikipédia.

Anglophone

Le terme «spoonerism» vient du Réverend William Archibald Spooner   (en) (1844-1930) qui en commettait fréquemment, volontairement ou non, dans ses sermons.

Il n'est pas aussi toujours grivois que l'est son homologue français. L'œuvre de Shakespeare en comporterait quelques-uns.

«The difference between a girl in a church and a girl in a bath is that the first one has a soul full of hope. »
«Those girls have a cunning array of stunts. »
«I'd rather have a bottle in front of me, than a frontal lobotomy. » (correspondance phonétique non-rigoureuse)
Le film «Shoot to kill»
Les cartoons n'y échappent pas non plus : «Daffy Duck»
Ni les personnages de roman : «Harry Potter»

En espéranto

Deux exemples de kontraŭknalo, ou contrepèterie en espéranto :

«Mielkuko», le «gâteau au miel» devenant «comme du mucus».
«Plejpova nutro», la «nourriture puissante» devenant une «putréfaction récente».

Hispanophone

«En la colección de Beaucaire se pueden ver las posibilidades para esconder frases picantes bajo disfraces más inocentes. »

Italophone

Puisqu'en italien les désinences des mots sont toujours prononcées, la contrepèterie est énormément plus rare qu'en français. Cependant, il y a quelques exemples, dont certains grivois :

«Costo del pane», le «coût du pain» devenant la «place du chien».
«Mazzo di carte», le «jeu de cartes» devenant une partie anatomique du dieu Mars.

Étymologie

Le terme contrepèterie dérive du verbe contrepéter signifiant équivoquer (XVe siècle) puis ensuite imiter, contrefaire (XVIe siècle) [17]. La première référence à ce mot remonte en 1572 à Tabourot, qui nous apprend que certains «bons compagnons» employaient ce terme, contrairement aux «Courtisans» qui lui préféraient jusque là ceux d'équivoque et d'antistrophe[7]. Joël Martin nous indique que Rabelais usait du verbe contre-petter, lorsque le substantif correspondant n'existait pas toujours[18]. Avant de se fixer au XXe siècle, des orthographes telles que contrepéterie ou contrepetteries pouvaient être rencontrées.

Quant au terme contrepet, il fut forgé par Luc Étienne pour désigner l'art de résoudre et d'inventer des contrepèteries, ainsi le contrepet est à la contrepèterie ce que la littérature est au livre. On retrouve surtout ce mot en 1957 dans le titre de l'ouvrage de référence en la matière : L'art du contrepet ; il est entré depuis dans le dictionnaire. Par abus de langage, le mot contrepet est quelquefois synonyme de contrepèterie.

Liens externes

Ouvrages

Notes et références

  1. Manuel de contrepet
  2. ab La redoute des contrepèteries
  3. «Pour atteindre une plus grande efficacité, la contrepèterie demande même le concours de trois personnes : celle qui dit le contrepet, celle qui le comprend et celle à qui la signification cachée échappe totalement, le plaisir des deux premières étant décuplé par l'incompréhension de la troisième.», Claude Gagnière, Pour tout l'or des mots, R. Laffont, coll.  «Bouquins», 1996, «Contrepèteries», p.  267-287
  4. ab Nouvel album de la Comtesse
  5. ab François Rabelais, Les horribles et épouvantables faits et prouesses du particulièrement renommé Pantagruel Roi des Dipsodes, fils du Grand Géant Gargantua, 1532, livre II, chap. XVI
  6. ab Ibid. , livre II, chap. XXI. Voir aussi Beaumont-sur-Sarthe.
  7. abc Étienne Tabourot, Bigarrures, Paris, 1572, chap.  VIII
  8. J. -W. Bienstock, Curnonsky, T. S. V. P. , G. Crès et Cie, Paris, 1924, «Le Petit Jeu badin des contrepetteries», p.  295-302
  9. Le dico de la contrepèterie
  10. Boris Vian, L'Écume des jours, Gallimard, 1947
  11. Hommage à son créateur Marcel Duchamp
  12. L'art du contrepet, p.  86
  13. Révélé par Coluche dans le sketch de la publicité
  14. Jean-Paul Bouchon, Louis Perceau, explorateur et fournisseur de l'Enfer
  15. Guillaume Apollinaire, Fernand Fleuret & Louis Perceau, L'Enfer de la Bibliothèque Nationale, 1914 (réimpr.  1919)
  16. Commentaires de Joël Martin sur Amazon. fr
  17. Portail Lexical - Etymologie de contrepèterie
  18. «Rabelais n'usait pas du substantif contrepèterie qui sera découvert quarante ans plus tard mais du verbe contre-petter qui veut dire substituer, mettre à la place de , rendre un son pour un autre…», Le dico de la contrepèterie, p.  197

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