1940
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- Site de l'Association des amis de Benjamin Péret. Biographie, chronologie... Signe l'Appel à la lutte dont l'initiative revient à Breton. Les surréalistes adhèrent au comité... Péret mobilisé en février 1940 est affecté à Nantes puis à Paris.... En octobre 1941 Benjamin Péret et Remedios Varo quittent Marseille.... (source : benjamin-peret)
- Le plus bel hommage lui est rendu par Hans Sahl, cité par Ch. Jacquier..... agglutinés à Marseille à l'été 1940, est resté particulièrement longtemps méconnu....... André Breton raconte : «Durant l'hiver de 1940 à Marseille Victor Serge et moi... (source : atheles)
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- André Breton est mobilisé comme médecin à l'école de pilotage de Poitiers (Charentes).
Février
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- Parution à Bruxelles du premier numéro de la revue "L'Invention collective" créée par René Magritte et Raoul Ubac. [1]
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- Benjamin Péret est incarcéré à Rennes (Ille-et-Vilaine) pour "constitution de cellule trotskyste dans l'armée".
Juin
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- 25 juin
Paul Éluard regagne Paris. [2]
- 25 juin
Julllet
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- Démobilisé en "zone non occupée", Breton trouve refuge à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) chez Pierre Mabille.
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- André Breton
«Pleine marge».
- André Breton
Octobre
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- Breton et Jacqueline Lamba trouvent refuge à la villa Air Bel, dans la quartier de la Pomme à Marseille, une maison comprenant huit chambres découverte par Mary Jane Gold pour le Comité américain de secours créé par Varian Fry. S'y retrouvent aussi l'écrivain Victor Serge et son épouse Laurette. V. Serge : «Nous avions baptisé "Espervisa" le château délabré. Breton y écrivait des poèmes dans la serre, au soleil de novembre. J'écrivais des pages de roman et ce n'était pas par amour de la littérature.»
Les dimanches après-midi, la villa reçoit d'autres artistes, surréalistes ou non : Arthur Adamov, Hans Bellmer, Victor Brauner, René Char, Frédéric Delanglade, Oscar Dominguez, Marcel Duchamp, Max Ernst, le photographe André Gomès, [3] Peggy Guggenheim, Jacques Hérold, le comédien Sylvain Itkine, Wifredo Lam, André Masson, Péret, Tristan Tzara, Remedios Varo, Wols et Ylla, pseudonyme de Camilla Kœffler. [4]
- Breton et Jacqueline Lamba trouvent refuge à la villa Air Bel, dans la quartier de la Pomme à Marseille, une maison comprenant huit chambres découverte par Mary Jane Gold pour le Comité américain de secours créé par Varian Fry. S'y retrouvent aussi l'écrivain Victor Serge et son épouse Laurette. V. Serge : «Nous avions baptisé "Espervisa" le château délabré. Breton y écrivait des poèmes dans la serre, au soleil de novembre. J'écrivais des pages de roman et ce n'était pas par amour de la littérature.»
Novembre
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- 9 novembre
Lettre d'Antonin Artaud :
«Chaque nuit mon lit est amené dans un centre initiatique !!! différent et j'y subis quelques mutilations qui plus est et me réveille chaque matin légèrement plus asphyxié et titubant avec des grappes de femmes suspendues à mon cou, à ma tête, à mon ventre, à mes membres, et des légions de démons enfants et femmes qui déferlent sur moi en ondes et par courants. Peut-être réussirez-vous à trouver ce qu'il me faut pour que les démons se taisent.»[5]
- 9 novembre
Décembre
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- 4 décembre
Visite du maréchal Pétain à Marseille. Préventivement Breton, Varian Fry, mais aussi des membres du Comité américain de secours et Victor Serge sont arrêtés et internés durant quatre jours à bord d'un navire. [6]
- 4 décembre
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- André Breton
«Fata morgana».
- André Breton
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- Recherché par la police de Vichy, Pierre Mabille parvient à s'embarquer à Marseille à destination d'Oran.
Cette année-là
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- Première exposition Matta à New York.
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- Henry Moore devenu artiste officiel est rejeté du groupe surréaliste britannique.
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- César Moro et Wolfgang Paalen organisent à Mexico la première exposition mondiale du surréalisme.
Œuvres
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- Eileen Agar
«L'Ange de l'Anarchie II», objet composite[7]
- Eileen Agar
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- Victor Brauner
«La Pierre philosophale»[8]
- Victor Brauner
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- Manuel Alvarez Bravo
«La Bonne renommée endormie», [9]
photo d'une jeune femme environ dévêtue, allongée sur une natte entourée de petits cactus-vagin.
«Bravo possède le sens de la fatalité, seule trouée d'aperçus divinatoires, qui a inspirée les plus grandes œuvres de l'ensemble des temps.» Breton
- Manuel Alvarez Bravo
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- Pol Bury
«La Fin du christianisme», huile sur toile
- Pol Bury
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- Alexander Calder
«Collier», trois galets sur rond de métal[10]
- Alexander Calder
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- Max Ernst
«Arbres solitaires et arbres conjugaux»,
«Le Fascinant cyprès», huiles sur toile
- Max Ernst
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- Jacques Hérold
«Le Jour et la nuit», fusain sur papier[11]
- Jacques Hérold
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- Leonor Fini
«Portrait de Leonora Carrington», huile sur toile[12]
- Leonor Fini
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- Wilhelm Freddie
«Le Refus définitif d'une demande de baiser», huile sur toile[13]
- Wilhelm Freddie
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- Morris Hirschfield
«Jeune fille au miroir»
- Morris Hirschfield
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- Pierre Mabille
«Le Miroir du merveilleux» :
«L'objectif réel du voyage merveilleux est l'exploration la plus totale de la réalité universelle. Étant admis que le merveilleux est à la fois extérieur à l'homme et contenu en lui, strict une conquête de la nature et un repliement constant de soi-même ; étant comprise cette dialectique du rêve et de l'action, de la vie intérieure et de l'action sociale continûment révolutionnaire, l'histoire de l'humanité n'apparaît plus comme une suite d'événements accidentels mais comme un long voyage orienté vers la conquête d'un royaume merveilleux, d'une terre que l'homme se promet à lui-même.»
- Pierre Mabille
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- Joan Miró débute une série de peintures à l'essence sur papier intitulée «Constellations».
«Le surréalisme lui doit la plus belle plume de son chapeau.» Breton
- Joan Miró débute une série de peintures à l'essence sur papier intitulée «Constellations».
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- Robert Rius
«Frappe de l'Echo», illustré par Victor Brauner
- Robert Rius
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- Shuzo Takiguchi publie la première monographie consacrée à Joan Miró
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- Yves Tanguy
«Construire, détruire», huile sur toile[15]
- Yves Tanguy
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- Toyen
«Le Tir», dessin
- Toyen
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- Alois Wachsman
«Ulysse et Madame Bovary», huile sur toile[16]
- Alois Wachsman
Notes et références
- Pour les références bibliographiques complètes, voir l'article principal Chronologie de Dada et du surréalisme
- ↑ Biro, op. cité, p. 218
- ↑ Scheler, op. cité, p. LXX
- ↑ à qui on doit quelques photos de cette période.
- ↑ «Varian Fry et les candidats à l'exil. Marseille 1940-1941», Actes Sud, Arles, 1999, p. 47 et «Le Jeu de Marseille. Autour d'André Breton et des surréalistes à Marseille en 1940-1941», Éditions Alors Hors Du Temps, Marseille, 2003, avec vingt huit photographies prises entre novembre et février.
- ↑ Grossman, op. cité, p. 1755
- ↑ «Varian Fry...», op. cité, p. 43
- ↑ Pierre, op. cité, p. 212
- ↑ Audoin, op. cité, p. 84
- ↑ Breton, "SP"
- ↑ "Connaissance des arts" n°649, mai 2007, p. 20
- ↑ 59 x 43 cm. «Varian Fry...», op. cité, p. 75
- ↑ Colvile, op. cité, p. 102
- ↑ Gille, op. cité, p. 93
- ↑ cité dans «Varian Fry...», op. cité, p. 54
- ↑ Gabriele Crepaldi «L'Art moderne 1900-1945», Gründ, 2006, p. 219
- ↑ Biro, op. cité, p. 426
- ↑ «Varian Fry...», op. cité, p. 105 et 106
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