Henri Matisse

Henri Matisse, né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un peintre, dessinateur et sculpteur français.



Catégories :

Peintre abstrait français - Dessinateur français - Sculpteur français du XXe siècle - Peintre fauve français - Elève de Bourdelle - Académie Julian - Chevalier de la Légion d'honneur - Naissance en 1869 - Décès en 1954 - Personnalité du Nord-Pas-de-Calais - Le Cateau-Cambrésis

Recherche sur Google Images :


Source image : la-guepe.blogspot.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Henri Matisse est enterré au cimetière de Cimiez. Son fils, Pierre Matisse fut un important et influent marchand d'art installé au Fuller Building de New... (source : mallarme)
Henri Matisse
Henri Matisse en mai 1933
Henri Matisse en mai 1933

Naissance 31 décembre 1869
Le Cateau-Cambrésis, France
Décès 3 novembre 1954 (à 84 ans)
Nice, France
Nationalité France Française
Profession (s) Peintre
Dessinateur
Sculpteur
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Famille Marguerite, sa fille, Jean et Pierre Matisse, ses fils
Compléments
Chef de file du fauvisme

Henri Matisse, né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un peintre, dessinateur et sculpteur français.

Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso le considérait comme son grand rival et néanmoins ami.

Sa jeunesse

Henri Matisse a grandi à Bohain-en-Vermandois dans la graineterie tenue par ses parents. [1]
Il débute sa vie professionnelle comme clerc de Maître du Conseil.
À vingt ans, suite à une crise d'appendicite, il est contraint de rester alité pendant de longues semaines. Pour occuper ses journées, sa mère lui offre une boîte de peinture. Il découvre alors le plaisir de peindre.
Dès son rétablissement, tout en réintégrant l'étude, il s'inscrit au cours de dessin de l'école Quentin de La Tour destinée aux dessinateurs en textile de l'industrie locale.
En 1890, Matisse abandonne définitivement les études de droit pour se consacrer à la peinture et l'année suivante, il s'installe à Paris. Après avoir été admis à l'école des Beaux-Arts, il fréquente l'atelier de Gustave Moreau (1895). Il y rencontre Georges Rouault, Albert Marquet et visite les expositions de Jean-Baptiste Camille Corot et de Paul Cézanne.

Le peintre

En 1896, Matisse expose pour la première fois au «Salon des Cent» et au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts dont il devient membre associé sur proposition de Pierre Puvis de Chavannes. Cette fonction lui permet surtout d'exposer sans passer par un jury. Il passe l'été à Belle-Île-en-Mer et rencontre l'australien John Russell qui l'introduit auprès de Auguste Rodin et Camille Pissarro. Il commence à s'intéresser à la peinture impressionniste qu'il découvre en 1897 au musée du Luxembourg.

En 1894 naît sa fille Marguerite (d'un de ses modèle appelé Caroline Joblau). En 1898, il épouse Amélie Parayre avec qui il aura deux enfants : Jean en 1899 et Pierre en 1900. Il passe une semaine à Londres où, sur les conseils de Pissarro, il découvre la peinture de Joseph Mallord William Turner. En séjour à Ajaccio puis à Toulouse il expérimente la méthode de Turner. À partir de 1900, Matisse travaille à l'Académie de la Grande Chaumière sous la direction d'Antoine Bourdelle et fréquente aussi l'atelier d'Eugène Carrière. Il y fait la connaissance d'André Derain et de Jean Puy. Derain qui lui présente Maurice de Vlaminck. Il expose au Salon des Indépendants (1901) et participe à la première édition du Salon d'automne (1903). Il expose en 1904 chez Ambroise Vollard.

Au début de 1905, il présente une importante exposition spécifique chez Bernheim-Jeune et participe au Salon des Indépendants. Au Salon d'automne de 1905, l'accrochage des œuvres de Matisse, Albert Marquet, Vlaminck, Derain et Kees Van Dongen provoque un scandale par leurs couleurs pures et violentes posées en aplat. À la vue de ces tableaux regroupés dans une même salle, le critique Louis Vauxcelles compare l'endroit à une «cage aux fauves». L'appellation de «fauve» est aussitôt adoptée et revendiquée par les peintres eux-mêmes. Cette période marque aussi la reconnaissance de son travail, lui donnant la possibilité enfin une relative aisance matérielle. Matisse devient le chef de file du fauvisme. La même année il fait la connaissance de Edmond-Marie Poullain.

Il entreprend de nombreux voyages qui seront tout autant de sources d'inspiration : Algérie, Italie, Allemagne, Maroc, Russie, États-Unis et Tahiti.

En 1908, Matisse ouvre une académie libre (au couvent des Oiseaux, puis à l'hôtel de Biron) où se pressent les étudiants étrangers. L'académie ferme en 1911.

Entre 1908 et 1912, ses œuvres sont exposées à Moscou, Berlin, Munich et Londres. En 1913, Matisse est exposé à l'Armory Show de New York à côté d'œuvres de Marcel Duchamp et Francis Picabia, comme tout autant de représentants de l'art le plus moderne qui soit.

Dès le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il quitte Collioure qu'il fréquentait régulièrement depuis 1905. Après avoir passé une partie de l'hiver 1916-1917 à Nice, Matisse décide de rester plus longuement sur la Côte d'Azur, qu'il considère comme un paradis, dont il recherche la transcription dans ses toiles.

En 1919, il reçoit la commande d'Igor Stravinski et Serge Diaghilev pour dessiner les costumes et les décors du ballet «Le Chant du rossignol» présenté à Londres.

En 1925, Matisse est appelé chevalier de la Légion d'honneur. À New York, on organise en une rétrospective (1927). Après un séjour aux États-Unis, il revient à Paris pour la mise en place de La Danse à Merion, pour la Fondation Barnes en 1933. Il travaille à l'illustration du roman de James Joyce «Ulysse» ainsi qu'aux décors ainsi qu'aux costumes de Rouge et noir pour les Ballets russes de Monte-Carlo (1934-1938).

En 1941, atteint d'un cancer, il est hospitalisé à la clinique du Parc de Lyon. Ses médecins lui donnent six mois à vivre. S'il ne peut plus voyager, il utilise alors les étoffes ramenées de ses voyages pour habiller ses modèles originaires du monde entier. Son infirmière, Monique Bourgeois accepte d'être son modèle. Matisse utilise la technique des gouaches découpées et débute la série Jazz.

Il s'installe à Vence et renoue avec le dessinateur et écrivain André Rouveyre, connu à l'atelier de Gustave Moreau, une amitié épistolaire assidue[2].

En 1944, Marguerite, mais aussi sa mère, sont arrêtées par la Gestapo, pour fait de résistance. Marguerite reste six mois, en prison, alors que sa mère parvient à s'enfuir du train qui l'emmène dans un camp. Elle se réfugie dans la forêt vosgienne.

En 1945, une grande rétrospective est organisée au Salon d'Automne. Il réalise les cartons de tapisserie Polynésie, le Ciel et Polynésie, la Mer (1946) et commence à travailler à partir de 1949 au décor de la chapelle du Rosaire de Vence. En 1952 a lieu l'inauguration du musée Matisse du Cateau-Cambrésis, sa ville natale.

Il réalise la gouache découpée La Tristesse du roi, tableau «plus proche même de la peinture classique que Matisse ne l'a jamais été..., son dernier autoportrait..., le portrait d'un vieillard[3]».

Tombe de Matisse et de sa femme au cimetière Cimiez de Nice

Henri Matisse est enterré au cimetière de Cimiez.

Son fils, Pierre Matisse fut un important et influent marchand d'art installé au Fuller Building de New York.

Quelques œuvres

  • Nature morte au pichet, vers 1896-1897, Musée Malraux, Le Havre
  • Le mur rose (de l'hôpital d'Ajaccio) , 1897-1898, Centre Pompidou MNR, Paris. Ce tableau, disparu en 1914, a été retrouvé en 1948 dans une cache de l'ancien SS Kurt Gerstein, près de Tübingen[4].
  • Luxe, calme et volupté, 1904, Musée d'Orsay, Paris
  • La Femme au chapeau, 1905, Museum of Modern Art, San Francisco
  • Le Bonheur de vivre, 1905-1906, Barnes Fondation, Merion
  • Portrait de Madame Matisse, dit La Raie verte, 1905
  • La Desserte rouge, 1908 sa version originelle était en bleue mais fut livrée en rouge au collectionneur moscovite Sergueï Chtchoukine
  • La joie de vivre , 1908
  • La Danse et La Musique, pour le collectionneur moscovite Sergei Shchukin, 1909-1910, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
  • Nature morte au géranium, 1910 Pinakothek der Moderne, Munich
  • L'Intérieur aux aubergines, 1911, Musée de Grenoble
  • La porte de la casbah, 1912, musée Pouchkine, Moscou, 116*90cm
  • Porte-fenêtre à Collioure, 1914, Musée National d'Art Moderne, Paris
  • Le Fenêtre, 1916, Institute of Arts, Detroit
  • Les demoiselles à la rivière, 1916-1917, Art Institute of Chicago, Chicago
  • Portrait d'Auguste Pellerin, 1917, Musée National d'Art Moderne, Paris
  • Paysage ou Rue dans le Midi, 1919, Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre
  • Femme assise, le dos tourné vers la fenêtre ouverte vers 1922, Huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Montréal, Montréal
  • Figure décorative sur fond ornemental, 1925, Musée National d'Art Moderne, Paris
  • Tahiti II, 1935-1936, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis
  • Grand nu couché 1935 Huile sur toile, 66x93 cm. Baltimore Museum of art
  • Deux jeunes filles, robe jaune, robe écossaise, 1941, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis
  • L'Asie, 1946, Kimbell Art Museum, Fort Worth
  • Nu Bleu I, 1952, Fondation Beyeler, Bâle
  • Vigne, 1953, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis
  • Odalisque gris et jaune vendu 14, 7M en 2007
  • Danseuse dans le fauteuil, sol en damier mise au enchère en juin 2007.
  • La chapelle du Rosaire de Vence, qui est une œuvre architecturale qu'il considérait comme son chef-d'œuvre, réalisé sur la fin de sa vie et synthétisant toute sa recherche artistique.

L'œuvre comprend aussi d'importantes séries de sculptures tirées en bronze (bustes de Jeannette, 1910-1913 ; quatre Nus de dos, bas reliefs, 1909-1930), près de 500 pièces gravées (eaux-fortes, bois, lithographies), des illustrations de livres : Poésies de Mallarmé (1932), Lettres de la religieuse portugaise (1946), Florilège des Amours de Ronsard (1948).

Bibliographie

  • Henri Matisse, Écrits et propos sur l'art, texte, notes et index établis par Dominique Fourcade, Hermann, 1972
    nombreuses rééditions

Liens externes

Notes

  1. Cette bâtisse, ouverte au public, présente le lieu de vie du jeune Henri Matisse et explique l'intérêt qu'il porta aux végétaux dans les motifs textiles.
  2. Leur correspondance représente plus de 1200 lettres
  3. Pierre Schneider
  4. Henri Matisse, Le mur rose, catalogue «Musées nationaux récupération».

[[zh-min-nan :Henri Matisse]

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Matisse.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 26/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu